Selon une réponse du Ministère de l’Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement à une question du sénateur M. Jean Besson, la France soutient le développement des technologies de captage et stockage du CO2 (CSC) (JO Sénat du 8 septembre 2011, 13ème Législature, Question écrite n° 17807).
Le CSC est un complément du développement des Énergies non carbonées et des efforts en matière d’efficacité énergétique, notamment dans certains secteurs industriels fortement émetteurs (sidérurgies, raffineries, cimenteries, etc.). Dans ce cas, seul la technologie du CSC permettrait de réduire les émissions de façon importante.
Le MEDDTL souligne que le développement des technologies de captage et stockage du CO2 (CSC) représente un enjeu important dans le contexte actuel de lutte contre le réchauffement climatique. Le CSC est susceptible de jouer un rôle substantiel dans la réduction des émissions de CO2. L’Agence internationale de l’énergie estime ainsi qu’il pourrait contribuer, jusqu’à hauteur de 20 %, à la réduction des émissions mondiales de CO2 d’ici à 2050.
Plusieurs activités de recherche sont menées concurremment par des centres de recherche publics (IFP énergies nouvelles et le BRGM) et par le secteur privé. L’’Agence nationale de la recherche finance certains projets de recherche et développement. De même, l’ADEME soutient trois projets de démonstrateurs de captage et de stockage du dioxyde de carbone.
Les acteurs français participent également activement aux programmes de recherche européens : IFP Énergies nouvelles et le projet COCATE. Le projet Pil-ansu (pilote d’antisublimation) conduit initialement par Alstom, EDF et GDF-Suez pourraiot être relancé.